Quand un minimaliste vient bousculer la vie bien orchestrée d'une famille aisée et matérialiste... quand tous nos repères se brouillent et qu'on ne sait plus à quoi se raccrocher...
Les objets devaient tout changer. Vous aviez un problème, n'importe quel problème, on pouvait imaginer un objet pour le résoudre. Du frigidaire au joli scooter, de l'atomixer au Dunlopillo et même au bout d'un moment, du ratatine-ordures au canon à patates*.
Mais justement...
On fait quoi quand on a tout ? Notre réservoir à bonheur se retrouve-t-il tout bien rempli ? Ou l'on fait comme ces ingénieurs qui décident de tout abandonner pour se construire une ferme au milieu de nulle part ? C'est à dire sans commerces, endroit sacré où l'on est censé trouver tous ces objets.
* Oui, référence à Boris Vian dans La complainte du progrès. On se posait déjà des questions à l'époque.