Sébastien

Sébastien a répondu à cette interview. Voici ses réponses :

C'est quoi qu'est bien quand on fait de l'impro ?

Alors... Ce qui est ce qui est vachement super bien, quand on fait de l'impro (désolé, mais bon, je me dois d'avoir le même registre de langage que celui de la question sus-dite)... Alors, je disais donc, " Ce qui est vachement super méga hyper bien, quand on fait de l'impro, c'est ... LE JEU.

En effet, jouer est une activité fondatrice, permettant, si vous me permettez l'expression, et je sais que vous le ferez avec la plus grande gratitude, de CONSTRUIRE, ELABORER, et DESSINER, une histoire, uniquement issue des profondeurs de notre esprit sans fond. Et JOUER, INTERAGIR, UTILISER le lien social, se GLISSER dans des personnages, des RÔLES, des SITUATIONS particulières... C'est ça qui est "HYPER MEGA VACHEMENT BIEN", je dirais, dans l'impro.

Quel est le plus grand moment de solitude pour toi sur une scène ? 

On ne peut être "SEUL" sur une scène, même si nous sommes effectivement seuls, sur scène. Oui, je sais, cela peut paraitre étrange, mais je m'explique.

 Avez vous déjà remarqué, que, lorsqu'un personnage est sur une scène, il a un public en face de lui? C'est dans ce sens que je dis qu'il ne peut être "seul".

Par contre, et pour l'avoir déjà expérimenté, sentir que ce personnage qu'est le public ne réagit pas à nos faits et gestes, nos dires, nos effects lyriques ou scéniques peut engendrer une forme de stress plutôt compréhensif, surtout lorsqu'on a préparé un chouette Quizz, mais qu'on ne s'est pas rendu compte qu'il n'était pas aussi didactique que ça. Mais je me comprends... 

Si l'on devait te donner un surnom qui te décrive parfaitement sur scène, ce serait lequel ?

Je ne sais pas vraiment. Si je dis "L'arrangeur public qui prône la fin des haricots", ça pourrait le faire ? (Comprendront uniquement ceux qui étaient présents à la date du 16 Janvier 2012, je tiens à préciser)

Ta rencontre et ton histoire avec la troupe ? (racontée à la manière d'une histoire d'amour par exemple)

Ahhh... Voila ENFIN une belle question. Attendez, je demande aux techniciens si on a tout l'espace qu'on veut. Oui ? C'est bon ? Et bien.  

MESDAMES, MESDEMOISELLES, et MESSIEURS.

Je vous propose de vous assoir confortablement, d'ouvrir grands vos yeux, de regarder avec attention l'élément qui forme une petite fenêtre sur le grand monde, et de vous laisser bercer par le GRAND récit de MA rencontre avec IMPROPUB (FUTUR TETE AU CUBE).

C'était un mois froid de Novembre. Dans un obscur endroit, lieu de débauche pour étudiants, qu'on appelle "EVE", un nom prédestiné pour une histoire d'amour. En ce jour, je m'étais laissé embarqué, comme souvent, par une bande de jeunes gens, qui ...

[LA SUITE, APRES UNE PAGE DE PUB] 

... voulait aller voir un match d'improvisation à EVE, la bien nommée. Là, j'ai découverts un moment exeptionnel, entouré de choses étranges, à la foi douce et amère, ammenant mes xygomatique à exercer toute la force de leurs possibilités.
De l'humour, de l'amour, des rires, des larmes, des éléments perturbants, fascinants, élégants, j'en avais de toutes les couleurs, devant moi.
On appelé ça "Imrpovisation", et j'ai découvert là un monde que je ne connaissais pas.
Sortit de ce spectacle un peu grogui, comme revenant d'un rêve rempli de délices plus tendre qu'une chair de nouveau né, j'ai eu une grande idée. Après avoir avalé une boite de calélonies géantes, j'en vint à réaliser, avec un certain Antony Besson, ce fameux rêve: Nous allions faire de l'improvisation notre cheval de batail. Et c'est ainsi que...

[LA SUITE, APRES UN SANDWICH AU JAMBON]

Et les vaches dans tout ça ?

Des Vaches? Ou ça?

Laissez moi d'autres questions, que diable! Et pour chaques questions que vous me laisserez, je continuerai mon splendide récit, qui s'est arrété dans une page de Pub. Je compte sur Vous!

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Pourquoi n'en ferais-tu pas autant?

"Une question pertinante! Je suis bien content que vous me la posiez, et pourquoi suis je aussi content? Et bien je vais vous le dire! Car on n'en parle pas assez dans les média! En effet, vous n'avez jamais, au grand jamais de une de journeaux sur ce sujet, que cela soit télévisuel ou Papier! Et donc, je me battrais, soyez en sur, pour que, si vous me donnez le man da suprème, je puisse défendre ces valeurs, toutes aussi précieuses que l'air que nous repirons, pour nos enfants, notre avenir, notre monde!"

Exemple typique de Xyloglote, observable dans un discours politique type

Es-tu du genre à être du genre?

Tout dépendant du genre. Sommes nous entrain de parler du Genre, genre, ou bien du genre... Genre? Je donne un exemple. Par exemple, prenons un parapluie. Un parapluie est du genre genre, vous serrez d'accord avec moi. Si on y prend pas garde, nous pouvons pensez, en prenant le parti de modifier légèrement notre point de vue, d'appliquer un autre genre à celui observer. Mais soyons plus clair. Un genre genre, qui peut être, disons masculins, peu bénéficier de ces améliorations occulaire de vision superficielle, et devenir Féminin! Ce qu'il fait que le parapluis, objet masculin par excellence, deviendrait féminin! Donc, de ce point de vu là, je serais plutôt du GENRE, et non pas du genre. J'espère avoir été clair.

Ah, et lequel?

 Bien entendu, tout le monde connais Lequel, George Lequel, grand économique guinéent ayant établie avec brio la théorie des mouvements de capitaux chez les fourmis xylophéiennes rachitiques, et sa mise en place dans une économie libéro-socio-communiste. Malheureusement, il est mort d'une overdose de p'tits BN au grand gouter 1995. Nous n'avons que très peu de nouvelles de lui depuis.

Avez-vous jamais pensé à utiliser le correcteur orthographique ou bien est-ce délibérément un style?

Nous, ensemble des éléments constituant l'entièreté de l'enveloppe corporelle, mentalle, spirituelle, démente, et obscure de l'être dénommé "Sébastien" comdamnons cette chasse aux sorcières ortographo-grammaticale. En effet. Il est dit dans la constitution que nous pouvons faire valoir notre droit à l'expression libre et sans entrave dans n'importe quelle forme qu'elle puisse être.
Nous souhaitons ardamment et expressément que les accusations concernant certaines bévus orthographiques soient tout à fait enlevées de cet espace d'expression personnel.
Les Fautes Orthographiques, voulues, ou non voulues, sont l'expressions d'une prononciation artistique écrite.
Nous, ensemble de (voir ci-dessus) demandons donc, d'arréter cette diffamations corrective intenpestive xyloglotique.
Merci bien.

Pourquoi votre réponse (à cette question bien sûr) me semble-t-elle hors sujet ?

Pour pouvoir répondre à cette question, il va me falloir vous introduire la notions d'absolutisme conjoncturel.
Cette notion, inventée de toute pièce à l'instant même, confronte deux opositions organisées en coloques où participent un parterre de grand philosophe qui n'ont absolument rien à foutre du sujet concerné.
Pourquoi introduire une telle notion. Et bien, c'est très simple. Tellement simple, que je vais vous laisser marriner dans ce flot de paroles inurtiles.

CQFD

Merci bien.

Peut-on malgré tout envisager que ce soit ma question qui ait été hors sujet (face à votre réponse bien sûr) ?

Face à une telle évidence, je m'incline bien bas devant votre pragmatisme absolue et conjoncturel (cf voir question précédente)

Si vous aussi, tout comme l'esprit de celui qui tape ces paroles, vous n'avez strictement rien compris, ce n'est pas grave, ce n'est pas grave.
Le personnage qui annime en ce moment ce pauvre clavier d'ordinateur qui n'a pourtant rien fait répondra à toutes questions le concernant lorsque son esprit aura rejoint le plancher des vaches. Je savais bien, qu'il y aurait une vache par ici.

Y aurait-il, à votre avis, des gens qui seraient arrivés jusqu'ici ?

 Alors, NON! Je m'insurge CONTRE ce point de situation fortement tendancieux.
Et j'étaye mon propos avec un de nos grand politiciens.
"Le meilleur moyen de tenir sa parole est de ne jamais la donner."
Par Bonappart.
"Plus les desseins d’un politicien sont sinistres, plus ronflante, en général, devient la noblesse de son langage."
HUXLEY (Aldous)

Et tout ça pourquoi? Je vous le demande. Pourquoi? Et bien, puisque vous me posez la question, je vais vous répondre. La notion même d"arrivée" est déterminée par la notion de Départ", donc, pour être arrivé quelque part, il faut partir d'ici. Hors, des Ici, il y en a partout. Donc, partiri d'ici pour arrivé ici, on appel ça l'immobilisme. Ce qui, en politique, est une notion très courante. CQFD.

Que leur proposeriez de faire le cas échéant ?

Dans la grandeur qui nous caractérise, dans l'advversité qui nous mène au delà des montagnes et des vallées, dans la force et le courage qui nous habites, nous marcherons. Nous marcherons à en faire creuver nos pneux, à en faire fondres nos bottes, et à en salir nos pantoufles. Nous parcourerons ce monde, à la recherche de landemain chantant, de futur florisant, en brandissant haut les couleurs de TETE AU CUBE !

Marchez, compagnons d'infortunes, amis improvisateur, marchez sur les vertes plaine du spectacle, du théatre, du chant, de la danse et de la musique, où que vous soyez, croyez en vous même, incarner votre rôle, et jouer, pauvres fous, JOUEZ!

Et c'est tout ce que j'ai à dire.

N'avez pas vous peur d'inciter au jeu avec des messages aussi mercassibles ?

L'antiparnage ne serait-il pas plus réducteur dans un tel cas ?

Est-il vain d'invoquer l'insoucience, si le faux-sens suscité témoigne du culpabilité feinte ?

Avez-vous eu vos aises et assez envie des horizons risibles en zones azures aux abords ska't ?

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